Bon matin Lundi… Les faits marquants, vus, lu, entendu de ces dernières semaines! Un déménagement, un bébé, de l’éducation bienveillante et bizarrerie…
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En bref,
Nous quittons Montréal en juin prochain!
Nous rentrons vivre en France (en région parisienne).
Nous déménageons pour diverses raisons personnelles.
Le coeur tiraillé naturellement, l’éternel ressenti d’un expatrié je crois…
⇒ L’expatriation à Montréal, ça a été :
• Une sortie de zone de confort : oui, car icitte on parle français mais qu’on soit clair, les français et les québécois, nous ne sommes bien que de lointains cousins. Nos cultures sont différentes. Il faut un temps pour se comprendre et je ne parle pas que de la langue.
• Une vie culturellement riche : des animations culturelles gratuites en masse et en tout temps et des bibliothèques incroyables. C’est très plaisant de voir qu’on peut tous profiter de la vie et cela peu importe nos moyens.
• Une qualité de vie exceptionnelle : Si je ne suis pas pour les trop grands espaces de vie, il faut bien admettre que payer un prix honnête pour vivre dans un 90 m2 dans un quartier à 15 minutes du centre-ville avec toutes les commodités et le plus souvent avec jardin, terrasse ou balcon, c’est chouette…! Montréal est aussi et surtout une ville verte (des parcs, des squares, des ruelles vertes à tous les coins de rue). Six mois de l’année, c’est apéro ou pique-nique dans les espaces verts, sympa l’ambiance! Une ville amie des cyclistes! Montréal est encore, et entre autre une ville sécuritaire, apaisée et ouverte. Ça s’explique pas, ça se vit! Sourire, politesse, courtoisie, absence de jugement…
⇒ L’expatriation à Montréal, ça a aussi été
• Un manque incontestable de la famille et des amis pour nous trois
• Un trop plein d’énergie à fournir pour s’intégrer (quand on en a, ça va mais si on en a peu…) : et pourtant je suis bien consciente qu’il y a tellement de français que créer du lien n’est pas tâche si complexe. Se lier avec des locaux au contraire, est forcément plus prenant de par cette différence de culture.
• Un manque de soutien logistique : Évidemment, il est bien différent de partir avec des enfants (et selon les âges), sans enfant ou qu’ils naissent lors de l’expatriation. Je parle de notre cas! En France, nous étions beaucoup soutenus par nos familles. Notre fils passait certains weekends à droite puis le mardi soir était systématiquement à gauche. Cela permettait de s’accorder des moments à deux ou seul. L’expatriation nous a enlevé une part de cette liberté.
• Une sédentarité forcée : voyager à moindre coût est moins aisé qu’en Europe à mon sens. Par ailleurs, la mer est loin de Montréal… Francilienne de naissance, va savoir pourquoi cette fichue mer m’a autant manqué! Peut-être car, en bonne francilienne que je suis justement, la normandie était ma deuxième maison.
• Une révélation sur mon attachement profond à mes racines : la France a ses défauts mais c’est de là que je viens! Elle me manque et je ne l’explique pas.
Montréal me manquera.
Je suis, par ailleurs, heureuse de retrouver la France.
Et puis entre toi et moi, un déménagement, c’est l’occasion de voyager encore un peu plus léger, l’occasion de sortir de sa zone de confort une nouvelle fois et celle de faire le point sur la vie que l’on veut vraiment vivre!
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Les annonces, la mignonnerie, le romantisme, je sais pas faire alors je m’excuse par avance…
Mini-moi va devenir grand frère en septembre prochain!
Comme pour ma précédente grossesse, on ne peut pas dire que j’ai vécu un premier trimestre idyllique. J’avais envie de rien sauf de vomir (classe!).
Il semblerait que j’aborde à l’avenir de nouveaux thèmes comme les couches lavables ou encore les soins d’un bébé slow et minimaliste…
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Éducation bienveillante toujours, enfin on essaye…
Lors d’un resto à deux, Mini-moi a fait tomber sa serviette et je lui ai dit « c’est comme ca là, mais prends tes précautions maintenant » avec sourire et bienveillance. Mais en fait, est ce que j’aurai dit ça a un adulte? Est-ce nécéssaire de lui rappeler? N’est-il pas conscient tout seul? N’est-ce pas comme cela qu’on apprend finalement?
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Avant, j’avais peur d’être pas normal
Quand j’vois les gens normaux, j’suis fier d’être pas normal— Extrait de San d’Orelsan
Je me suis toujours sentie différente… Dans le sens, bizarre!
Comme si je n’étais pas sur la même longueur d’onde que les autres. Comme s’ils ne me comprenaient pas et moi non plus d’ailleurs (pas faute d’avoir essayé)!
En vieillissant (en grandissant, je préfère), j’apprends qu’être différent, c’est beau.
Déjà parce qu’une société faite de diversité, c’est riche.
Et puis, je me rends compte aujourd’hui que là où je me trouve bizarre, c’est parce que je ne suis pas le moove, pas dans le moule. Je suis borderline un peu… Et finalement, je comprends aujourd’hui que je suis heureuse comme ça.
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J’ai vu,
• Le Mix de la Parisienne Libérée : «L’État de droit» Un triste mais au combien mobilisant résumé de l’actualité française. Souvent, j’ai honte, des fois j’ai mal, quelques fois je suis fière de ma patrie. Ce dont je suis certaine, c’est que mon combat aujourd’hui sera d’agir pour une société plus juste qui traite équitablement tous les individus. J’écris ici, sous le coup de l’émotion après le visionnage de la partie sur les réfugiés…
• Usul. Vive la grève ! Un petit point sur la grève… D’ailleurs, j’en profite pour rappeler que la grève nous a permis d’obtenir, d’ancrer (enfin, ce qu’on croit) nombres de nos droits fondamentaux et autres droits sociaux. Oui, la grève peut causer des désagréments pour nombre de personnes à court terme, mais nos droits VS nos désagréments?… Car quand il y a une grève, on est tous concernés! Or, on essaye de nous monter les uns contre les autres pour faire passer des textes qui serviront à une minorité toujours privilégiée. Finalement, la grève de la SNCF si on la prend en exemple, on devrait tous la défendre (déjà pour soutenir les droits bafoués de nos concitoyens) mais au moins pour défendre le service public!
• Stéphane Gatignon, Maire de Sevran, jette l’éponge – Quotidien du 28 mars 2018 Témoignage de l’ex-maire de Sevran (ville socialement défavorisée et sensible) qui a démissionné. Un témoignage qui m’a touchée et qui me pousse, m’encourage encore et encore dans ce chemin de vie dans lequel je me suis engagée. Ayant travaillé dans les quartiers (près de Sevran mais aussi dans d’autres départements), je comprends ce maire épuisé à qui on ne donne pas les moyens… Certaines personnes donnent leur vie littéralement pour les autres. Pendant que d’autres passent la leur à prendre celle des autres. Je suis convaincue que la décroissance, la déconsommation, la simplicité volontaire sont des réponses à ce problème de société.
• Lanceurs d’alerte contre secrets des affaires – Le Moment Meurice Je parle beaucoup politique aujourd’hui, mais grosse actu en ce moment quand même! À l’heure où nos données personnelles ne le sont plus du tout en fait, on durcit les lois relatives aux secrets des affaires… Qui vote pour « on se fout de notre gueule »?
• To be or not to be… Zadiste the question. Je suivais de loin le dossier ZAD! Alors si toi aussi tu veux mieux comprendre, regarde cette vidéo du Professeur Feuillage. J’ai aussi regardé sur ce même sujet, ZAD : « Le pouvoir refuse la résistance au projet de société qu’il défend », une discussion sur Médiapart qui parle du projet ZAD et de l’expulsion de la semaine passée. Intéressant ++++
J’ai lu,
• Trois amis en quête de sagesse de Je t’en ai parlé sur Instagram! Abonne-toi!
J’ai entendu,
• Je me libère du sucre? Qui? Moi? j’aimerai bien! Ce podcast m’a remis le pied à l’étrier. « Une vie gourmande sans sucre, c’est possible ! Nous consommons trop de sucre, parfois sans même nous en apercevoir. De nombreuses études pointent du doigt cet ingrédient comme étant responsable de la fatigue métabolique, de la recrudescence des maladies chroniques et de l’obésité. Marion Thelliez, naturopathe, nous aide à débusquer les sucres cachés et à changer durablement nos habitudes alimentaires ».
Le dernier article du blog : Le slow déo et le no déo : mes alternatives aux déodorants conventionnels
Passe une belle semaine! Et rappelle-toi qu’on a le pouvoir de choisir notre vie!
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